L’arbre de Yule

L’arbre en pot est bien connu aujourd’hui avec la fameuse tradition de Noël.  Toutefois, on a le choix entre un sapin coupé ou un sapin en pot que l’on replantera l’été venu.  La symbolique d’espoir est ici renforcée, et de plus, on sauve un arbre.  La tradition veut aussi qu’en amenant un arbre vivant à l’intérieur, on offre aux esprits de la forêt un endroit pour se réchauffer durant cette froide période hivernale.  Dans la tradition païenne, on décore l’arbre de Yule avec des éléments naturels tels que pommes, oranges, citrons, noix, petits biscuits, guirlandes de boutons de roses, bâtons de cannelle, etc.  On y suspend également des cloches, qui, lorsqu’elles sonnent, annoncent la présence d’un esprit de la forêt.  L’étoile à cinq branches, le pentagramme, symbole des cinq éléments, est placée au sommet de l’arbre.

L’Église institue la célébration de la naissance du Christ, le 25 Décembre, pour rivaliser avec cette fête païenne.  On raconte que Saint Boniface voulait convaincre les druides germains, que le chêne n’était pas un arbre sacré.  Il en fit donc abattre un.   Lorsque le chêne tomba, il écrase tout ce qui se trouvait sur son passage sauf un jeune sapin.

À partir de là, la légende fait son œuvre.  Elle raconte que Saint Boniface a qualifié ce pur hasard de miracle, et a déclaré dans la même prédication : “Désormais, nous appellerons cet arbre, l’arbre de l’enfant Jésus.”  Depuis, on plante en Allemagne de jeunes sapins pour célébrer la naissance de Jésus.

On le mentionne pour la première fois comme “arbre de Noël” en Alsace vers 1521.  L’étoile au sommet de l’arbre représente représente alors l’étoile de Bethléem.  Ce sont les protestants qui développèrent la tradition du sapin de Noël.

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